Une visite qui aura payé. Jeudi 28 septembre dernier, Sébastien Lecornu atterrissait à Kiev pour se rendre au premier forum des industries de défense organisé dans la capitale ukrainienne, accompagné d’une vingtaine d’industriels français. L’objectif affiché était alors de discuter du futur de l’aide militaire française à l’Ukraine, et notamment de présenter la volonté de la France de passer d’une logique de cession d’équipements à une logique d’acquisitions auprès d’entreprises de l’Hexagone, jugée plus durable pour l’armée ukrainienne mais aussi pour l’armée française.
« On le sait, cette guerre va durer. Comme elle va durer […], il faut faire en sorte que demain, on continue d’être fiable dans notre aide à l’Ukraine », affirmait alors le ministre des Armées. Il semble avoir été entendu.
Des contrats pour fournir des armements
Plusieurs industriels français ont ainsi conclu des contrats pour fournir des armements à l’Ukraine, affirme l’AFP ce lundi 2 octobre. A commencer par Nexter, branche française du groupe franco-allemand KNDS, qui va fournir six canons Caesar supplémentaires à Kiev, selon le ministère des Armées. Ces derniers vont s’ajouter aux 30 Caesar déjà fournis par la France à l’Ukraine, et les 19 exemplaires d’une version blindée à huit roues par le Danemark, selon Nexter.
Pas d’information sur le financement des contrats
Outre les canons Caesar, très souvent mis en avant lorsque est évoquée l’aide militaire française à l’Ukraine, plusieurs contrats pour d’autres équipements ont été signés. CEFA, une PME alsacienne, va ainsi fournir huit robots lourds SDZ de déminage, ainsi que huit engins amphibies permettant le franchissement de cours d’eau. Ces plateformes automotrices de 25 mètres, équipées de boudins gonflables, peuvent chacune supporter un char lourd. Elles peuvent être soit être utilisées comme bac pour traverser un fleuve, soit être assemblées afin de former un pont.
La société Delair, qui avait déjà conclu cet été un contrat pour fournir 150 drones d’observation, a quant à elle passé une commande avec le ministère ukrainien de la Défense pour livrer un nombre non précisé de drones supplémentaires. Thales et Turgis & Gaillard ont de leur côté chacun signé un accord avec des sociétés ukrainiennes pour co-développer des drones, tandis que la société Vistory installera un centre d’impression 3D en Ukraine pour y produire des pièces de rechange.
Au total, ce sont 15 contrats qui ont été passés entre industriels français et Kiev à l’occasion de cette première édition du forum des industries de défense, auxquels il faut ajouter un accord de coopération entre la Direction générale de l’armement (DGA) française et son homologue ukrainienne, signé en marge de la visite de Sébastien Lecornu.
Néanmoins, aucune information n’a pour l’instant été divulguée concernant le mode de financement de ces contrats. Lors de sa venue à Kiev jeudi dernier, le ministre des Armées n’avait pas fermé l’hypothèse de subventions françaises pouvant financer certains contrats.
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