La ministre fédérale des Pêches et Océans, Diane Lebouthillier a annoncé mercredi un financement de 855 000 $ afin de mieux détecter et protéger les mammifères marins grâce à des drones et l’aide de l’intelligence artificielle.
Cette enveloppe est destinée à l’entreprise Whale Seeker, basée à Montréal, qui déploiera sa technologie. Celle-ci compte sur des drones, aidés par l’intelligence artificielle, pour observer des mammifères marins en temps quasi réel
et les transmettre aux parties prenantes de l’industrie maritime pour éviter notamment les collisions.
Les images aériennes sont analysées par IA qui détecte très rapidement les mammifères marins comme les baleines, les phoques et les ours polaires.
Conflit avec les pêcheurs
Cette annonce survient dans un contexte particulier. La semaine dernière, la détection d’une baleine noire de l’Atlantique, espèce en danger, a paralysé la pêche au homard.
Les pêcheurs de homard ont pu reprendre la mer dans la Péninsule acadienne. Ils sont soulagés, mais ils revendiquent que le protocole de protection des baleines soit révisé.
Photo : Radio-Canada / Julien Lecacheur
Le MPO avait fermé une zone de pêche en raison de son passage le long des côtes. Le ministère avait demandé aux pêcheurs de retirer leurs casiers de l’eau, ce qu’ils ont refusé.
Ils alléguaient que la baleine avait été aperçue plus en profondeur que ce qu’avançait le MPO. Une différence majeure puisque la profondeur estimée par les pêcheurs leur permettait de continuer à pêcher près des côtes alors que celle du ministère empêchait toute pêche dans la zone.
Finalement Pêches et Océans a donné raison aux pêcheurs.
La ministre fédérale des Pêches et des Océans, Diane Lebouthillier.
Photo : Radio-Canada / Patrick Butler
La ministre s’est exprimée pour la première fois sur ce conflit. Elle a expliqué que les informations qu’on lui donnait n’étaient pas les bonnes car on ne comptabilise pas les choses de la même façon
. Elle croit que l’annonce du jour va permettre d’aider à prendre des décisions, notamment dans ce genre de situation.
Ces nouveaux outils-là qui vont être mis en place vont aussi permettre de s’adapter avec les informations qu’on reçoit. L’objectif ultime, c’est la protection de nos espèces marines
,
Elle ne croit cependant pas que ces outils sont la panacée.
Ça va faire partie de l’ensemble de notre coffre à outils pour prendre les meilleures décisions possibles
Un outil bien accueilli par l’industrie
Du côté de l’industrie, on estime que ces annonces sont une bonne nouvelle. Luc LeBlanc, conseiller aux pêches à l’Union des pêcheurs des Maritimes (UPM), ça peut être une mesure qui est favorable. Ça peut permettre de détecter la présence de baleine et leur départ en temps réel avec une réouverture beaucoup plus dynamique des zones.
Lors de cette annonce, la ministre a également promis de remettre en place un comité technique, qui réunit fonctionnaires et joueurs importants de l’industrie de la pêche, afin de formuler des recommandations sur les protocoles.
L’UPM se félicite de cette réouverture de comité qu’il demandait depuis plusieurs années. Ils réclament plus de latitude et flexibilité notamment dans la réouverture des zones de pêche.
Avec des informations de Louis-Philippe Trozzo
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