Plusieurs drones ont été repérés mercredi 7 juin 2023 à La Bouille et près du pont Flaubert à Rouen pour filmer l’arrivée des premiers navires de l’Armada. Une pratique interdite qui pourrait valoir quelques déconvenues, notamment financières, à leurs pilotes dès qu’ils sont identifiés.
Trois à La Bouille et un au niveau du pont Flaubert vers 20 heures. C’est le nombre de drones non autorisés repérés mercredi 7 juin près de la Seine par le scanner déployé pendant l’Armada par la préfecture. « Et peut-être un ou deux non enregistrés », complète Romain de Tassigny, coordinateur des vols de drones durant l’événement.
Zone réglementée temporaire
Durant la période, deux zones réglementées temporaires (ZRT) sont mises en place à destination des professionnels pour réguler le trafic aérien. À ce titre, seuls dix télépilotes professionnels sont autorisés à faire voler leurs appareils à une hauteur maximale de 120 mètres : cinq sur la ZRT « Rouen » qui couvre le secteur de l’Armada, cinq sur la ZRT « Seine » qui court de Rouen au port du Havre.
Leurs vols doivent être parfaitement renseignés et autorisés pour s’assurer qu’il n’y aura pas d’interférences avec d’autres engins volants. « Les tours de contrôles m’appellent pour savoir si des avions peuvent survoler ces espaces aériens ». Comme le 10 juin, pour le survol au milieu de la Seine à 80 mètres de haut d’un hélicoptère de la Marine nationale ou le passage de la patrouille de France le 18 : « tous les drones seront au sol ».
Survol du public interdit
Celui qui a volé près du pont mercredi soir « est passé à 20 mètres au-dessus du drone d’un de mes télépilotes, qui a dû faire atterrir le sien, et au-dessus du public, ce qui est formellement interdit », détaille Romain de Tassigny. En cas de choc l’un d’eux, voire les deux, aurait pu tomber et blesser quelqu’un. Ce pilote a posté ses images de vol sur son compte instagram, ce qui devrait faciliter d’autant plus son identification et son interpellation par la police, car, outre le survol du public, celui de l’Armada est aussi interdit.
De 45 000 à 75 000 euros de l’amende
Les appareils des télépilotes professionnels sont munis de balises qui permettent leur identification. Restent ceux non balisés. « C’est assez compliqué de les identifier s’ils ne sont pas balisés. C’est un problème de sécurité sur les grands événements car c’est de plus en plus fréquent. Les drones des particuliers, grâce à des progrès technologiques exponentiels, peuvent se trouver à plusieurs kilomètres du pilote ». Quant aux mini-drones, « souvent de course », « ce sont de vraies balles », lâche Romain de Tassigny. Les contrevenants s’exposent à une amende pouvant aller de 45 000 à 75 000 euros, la confiscation du drone et l’annulation de ses habilitations.
La chronique a été générée du mieux possible. Dans la mesure où vous envisagez de mettre à disposition des informations supplémentaires à cet article sur le sujet « Pilote de Drone pour nouveaux points de vues » vous pouvez adresser un message aux contacts indiqués sur ce site web. comzy.fr est une plateforme numérique qui archive diverses actualités publiées sur le web dont le domaine de prédilection est « Pilote de Drone pour nouveaux points de vues ». Ce texte autour du thème « Pilote de Drone pour nouveaux points de vues » fut sélectionné sur le web par les spécialistes de la rédaction de comzy.fr. En consultant régulièrement nos pages de blog vous serez au courant des futures annonces.