L’armée américaine utilise sur des champs de bataille un drone à usage civil conçu à l’EPFL

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Un drone qui plaît à l’armée

L’utilisation de leur drone se veut avant tout à des fins civiles, comme la documentation de l’évolution de chantiers ou de terres agricoles. Mais l’eBee tape rapidement dans l’œil de l’industrie militaire et est testé par l’armée américaine dès 2015, alors que Jean-Christophe Zufferey, Antoine Beyeler, ainsi que Dario Floreano, directeur du Laboratoire de systèmes intelligents de l’EPFL et directeur des recherches, sont toujours liés à SenseFly.

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Les deux premiers assument leur connaissance de l’utilisation de leur engin par Washington, contrairement à Dario Floreano, qui dément avoir été au courant et qui précise que ses travaux de recherches sont publics et accessibles à tous sur internet. En avril 2017, les premiers eBee, dans leur version Plus, survolent pour la première fois des zones de guerre, en Afghanistan. Ils sont notamment utilisés pour cartographier des zones, comme la ville de Jalalabad au Pakistan en 2019, et sont intégrés à un programme de surveillance tactique américain. «Objectif annoncé: permettre au Département américain de la défense de planifier des missions, d’acquérir une supériorité sur le champ de bataille, de cibler précisément l’adversaire et de protéger ses forces militaires», écrit la RTS.

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Regain d’intérêt grâce à la guerre en Ukraine

L’affaire prend un autre tournant en 2019, lorsque Washington utilise le eBee modèle X, avec un temps de vol supérieur à son modèle précédent, le faisant passer dans la catégorie des drones pouvant être utilisé à des fins militaires. Ce changement de statut nécessite désormais une autorisation d’exportation du Secrétariat d’Etat à l’économie (SECO). Lequel, contacté par la RTS, n’a pas fait de commentaire.

L’entreprise vaudoise est ensuite rachetée par une société américaine, AgEagle, spécialisée dans les produits de défense, entérinant définitivement la vocation militaire des drones vaudois, dont l’une des dernières versions a connu un regain d’intérêt avec la guerre en Ukraine et a été déployé auprès des alliés des Etats-Unis en Europe centrale.

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