Exail débute les essais en mer de son nouveau drone de surface transocéanique

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Le DriX O-16, nouveau drone transocéanique développé par Exail, a débuté ses essais en mer quelques jours après sa mise à l’eau au chantier du groupe français à La Ciotat, dans les Bouches-du-Rhône.

Construit par le chantier Exail de La Ciotat, où il a été mis à l’eau le 29 mai, le premier DriX O-16 a débuté le week-end dernier ses essais en mer. « Il navigue extrêmement bien », explique-t-on à Mer et Marine chez Exail, qui a déjà commencé à effectuer des démonstrations de son nouveau drone transocéanique au profit de clients potentiels.

Mise à l’eau du DriX O-16

Mise à l’eau du DriX O-16

S’appuyant sur son premier drone de surface (USV), le DriX H-8, un engin en composite de 7.7 mètres de long et 1.4 tonne capable d’atteindre 14 nœuds et d’opérer pendant 10 jours à 4 nœuds, Exail a développé une plateforme beaucoup plus grande afin d’accroître sensiblement son autonomie et ses capacités d’emport.

D’abord dédié, comme son aîné, à des missions hydrographiques, le DriX O-16 mesure 15.75 mètres de long pour une masse de 10.5 tonnes. Pouvant atteindre la vitesse de 16 nœuds, il est capable de traverser l’Atlantique et d’opérer durant 30 jours avec de multiples charges utiles. Il peut, compte tenu de sa taille et de son imposante gondole, emporter les sondeurs multifaisceaux les plus puissants et, ainsi, scanner des fonds marins jusqu’à 10.000 mètres sous la surface de l’eau (contre 2000 pour le premier DriX H-8). De plus, le nouvel USV d’Exail peut mettre en œuvre des engins robotisés grâce à un système de lancement et de récupération situé à l’arrière. Il peut s’agir d’un robot téléopéré (ROV), d’un petit drone sous-marin (AUV) ou bien d’un équipement remorqué comme le FlipiX d’Exail, planeur sous-marin bardé de capteurs afin d’augmenter la capacité de collecte de données.

– Voir notre article détaillé sur le DriX O-16

Le DriX O-16 devrait donc présenter un intérêt majeur pour les opérations d’hydrographie et de surveillance des fonds marins, Exail espérant avec cet outil unique en son genre un succès commercial international. Comme cela est déjà le cas pour le DriX H-8, produit à une vingtaine d’exemplaires depuis 2017 et cumulant plus de 150.000 heures d’opération en mer dans 19 pays.

Le DriX H-8 et le DriX O-16

En France, alors que le DriX H-8 devrait faire partie de la panoplie de drones déployés par les futurs bâtiments du programme CHOF (Capacité hydro-océanographique future) de la Marine nationale et du Shom, le DriX O-16 est candidat aux investissements prévus dans le cadre du plan France 2030 pour accroître la connaissance des grands fonds marins. Tout comme le drone sous-marin UlyX, développé par l’Ifremer et produit par Exail, dont une évolution devrait être commandée grâce aux financements de France 2030 pour répondre aux besoins de la Flotte océanographique française, mais aussi de la Marine nationale dans le cadre de la stratégie de maîtrise des fonds marins.  

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