Veste d’aviateur et lunettes de soleil sur le nez, Recep Tayyip Erdogan foule le tarmac de l’ancien aéroport Atatürk à Istanbul d’un air décidé. Le 29 avril dernier, le président turc visitait le Teknofest, un salon de l’armement organisé par l’entreprise Baykar, connue pour ses drones armés Bayraktar TB2 . L’occasion pour le chef d’Etat en campagne pour sa réélection de vanter les succès de l’industrie de défense turque, après une arrivée au volant d’ une voiture Togg , un SUV électrique de fabrication turque dont le premier modèle a été livré au président Erdogan début avril.
Le président sortant est en difficulté dans les sondages face à Kemal Kilicdaroglu , 74 ans, son principal concurrent à la présidentielle. La candidature de Recep Tayyip Erdogan, 69 ans, est minée par une grave crise économique : 44 % d’inflation annuelle en avril . Au pouvoir depuis vingt ans, d’abord comme Premier ministre puis comme président, le dirigeant turc défend son bilan pour remporter les élections du 14 mai prochain.
Des fleurons de l’industrie de défense turque
A l’approche du vote, il enchaîne les annonces et les inaugurations. Ankara a opportunément dévoilé en pleine campagne le nouveau navire amiral de la flotte turque : le porte-aéronefs « TCG Anadolu ». Son imposante silhouette, 231 mètres de long pour 32 mètres de largeur, était visible pendant plusieurs semaines dans le détroit du Bosphore.
Amarré à Istanbul, le navire était ouvert aux visites des badauds, le pont chargé d’hélicoptères et de drones de combat. Recep Tayyip Erdogan s’est félicité que les drones de nouvelle génération Bayraktar TB3 et Kızılelma puissent opérer depuis le navire.
Récemment, l’armée turque a également reçu deux chars Altay, de conception turque. Bien qu’il ne s’agisse encore que de prototypes, la nouvelle a été abondamment relayée par la presse proche du pouvoir. Le président Erdogan a par ailleurs révélé le nom du futur avion de combat turc de 5e génération, « KAAN », qui ne devrait pas entrer en service, lui non plus, avant plusieurs années.
Livraisons de gaz et énergie nucléaire
La propagande ne se limite pas au domaine de l’armement. Recep Tayyip Erdogan multiplie ces dernières semaines les annonces dans le secteur énergétique. Le 20 avril, la Turquie, jusqu’à présent très dépendante des importations d’hydrocarbures, a lancé ses premières livraisons de gaz provenant d’un gisement en mer Noire. « Il s’agit d’une étape historique sur la voie de l’indépendance énergétique de la Turquie », s’est enorgueilli le président turc en direct à la télévision, promettant un mois de gratuité du gaz pour tous les ménages.
Le 27 avril, souffrant, il a inauguré à distance la première centrale nucléaire du pays, construite par l’entreprise russe Rosatom à Mersin, dans le sud de la Turquie. Depuis la Russie, Vladimir Poutine a salué « un exemple convaincant de tout ce que vous, Monsieur le président Erdogan, faites pour votre pays, pour le développement de son économie, pour tous les citoyens turcs ». A terme, la centrale devrait couvrir 10 % des besoins en électricité du pays. Mais en réalité les travaux se poursuivent, et la production ne devrait pas démarrer avant 2024.
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