Des drones québécois aux Jeux olympiques de Paris

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Les moindres faits et gestes des meilleurs nageurs en eaux libres et triathlètes du monde qui compétitionneront l’été prochain, aux Jeux olympiques de Paris, seront observés de près, à partir du ciel, par des drones fabriqués à Montréal.

<q data-attributes="{"lang":{"value":"fr","label":"Français"},"value":{"html":"On doit survoler essentiellement durant les épreuves de natation au milieu de Paris, en eaux libres, explique Romain Brot, directeur de l'entreprise Dronebox. C’est un parcours situé entre le pont de l’Alma et le pont AlexandreIII, au début des Champs-Élysées, proche de la place de la Concorde. C’est un endroit très stratégique, car il y a les ambassades, l’Élysée, beaucoup de sites sensibles. Notre mission est d’être sur les bords et de zoomer sur les participants si l’on a des doutes (sur le respect des règles des épreuves).","text":"On doit survoler essentiellement durant les épreuves de natation au milieu de Paris, en eaux libres, explique Romain Brot, directeur de l’entreprise Dronebox. C’est un parcours situé entre le pont de l’Alma et le pont AlexandreIII, au début des Champs-Élysées, proche de la place de la Concorde. C’est un endroit très stratégique, car il y a les ambassades, l’Élysée, beaucoup de sites sensibles. Notre mission est d’être sur les bords et de zoomer sur les participants si l’on a des doutes (sur le respect des règles des épreuves)."}} »>On doit survoler essentiellement durant les épreuves de natation au milieu de Paris, en eaux libres, explique Romain Brot, directeur de l’entreprise Dronebox. C’est un parcours situé entre le pont de l’Alma et le pont Alexandre III, au début des Champs-Élysées, proche de la place de la Concorde. C’est un endroit très stratégique, car il y a les ambassades, l’Élysée, beaucoup de sites sensibles. Notre mission est d’être sur les bords et de zoomer sur les participants si l’on a des doutes (sur le respect des règles des épreuves).

Mais on a aussi toute une régie, qui permet à l’arbitre de revenir en arrière sur les images et de les revoir, tout cela en temps réel, poursuit-il. Nous avons testé nos drones durant les épreuves-tests. Comme pendant les Jeux olympiques, on a prévenu le public de la présence de drones pour qu’il n’y ait pas de soucis. On a aussi testé l’impact que cela pouvait avoir sur les athlètes, et c’est mission accomplie.

Ils inspectent des drones.

Romain Brot et Mickael Nokovitch

Photo : Radio-Canada / Robert Frosi

Créée il y a plus de 10 ans, l’entreprise se spécialisait principalement dans les prises de vue esthétiques pour le cinéma et la télévision. Mais devant les demandes de plus en plus nombreuses, Dronebox a dû se diversifier, explique M. Brot, fondateur de la compagnie avec Mickael Nokovitch.

<q data-attributes="{"lang":{"value":"fr","label":"Français"},"value":{"html":"Des ingénieurs, par exemple, nous demandaient: \"Est-ce que je peux faire cela avec un drone?\" En travaillant avec eux, on a développé l’utilisation des drones dans le domaine de la cartographie, le milieu des mines, la sécurité civile aussi, avec la détection des personnes. C’est comme ça que l’on a développé nos différents secteurs et cela nous a poussés, chaque fois, à aller chercher les dernières technologies pour répondre à la demande croissante.","text":"Des ingénieurs, par exemple, nous demandaient: \"Est-ce que je peux faire cela avec un drone?\" En travaillant avec eux, on a développé l’utilisation des drones dans le domaine de la cartographie, le milieu des mines, la sécurité civile aussi, avec la détection des personnes. C’est comme ça que l’on a développé nos différents secteurs et cela nous a poussés, chaque fois, à aller chercher les dernières technologies pour répondre à la demande croissante."}} »>Des ingénieurs, par exemple, nous demandaient : « Est-ce que je peux faire cela avec un drone? » En travaillant avec eux, on a développé l’utilisation des drones dans le domaine de la cartographie, le milieu des mines, la sécurité civile aussi, avec la détection des personnes. C’est comme ça que l’on a développé nos différents secteurs et cela nous a poussés, chaque fois, à aller chercher les dernières technologies pour répondre à la demande croissante.

Le directeur de Dronebox insiste sur la diversification de son entreprise.

Notre équipe est composée de passionnés qui ne comptent pas leurs heures de travail. Quand on est pionnier dans un milieu technologique, il faut travailler avec les meilleurs. C’est comme cela que l’on a mis sur pied plusieurs branches, comme l’industrie, le cinéma et l’audiovisuel, et d’autres plus axées sur la formation. Et, depuis quelques années, on développe l’événementiel, car on est une des rares compagnies à faire des chorégraphies de drones.

Et le sport dans tout cela?

On a commencé à développer une expertise, il y a plusieurs années déjà, dans les sports extrêmes en allant à des endroits où l’on ne peut pas amener un caméraman. Ce qui nous a conduits dans le milieu du sport, avec le kayak de rivière, par exemple.

Romain Brot indique avoir d’abord été sollicité, en 2021, par les responsables du triathlon international pour développer, avec des drones, un complément à l’arbitrage conventionnel de ce sport. Non pas pour des prises de vue esthétiques, mais pour déceler des gestes antisportifs que pourraient poser certains concurrents durant les épreuves, explique-t-il.

C’est comme ça que l’on a été mis en contact avec Paris 2024.

Pour les Jeux olympiques, Dronebox prévoit apporter une dizaine de drones.

Faire voler un drone demande des formations spécialisées pour le pilotage. Des autorisations, accordées de façon très rigoureuse selon les pays, sont aussi nécessaires. Imaginez le degré de sécurité imposé lors de grands événements comme les Jeux olympiques et, surtout, dans une ville aussi surveillée que la capitale française.

C’est sûr que l’on est extrêmement regardés, scannés, étudiés. On est peut-être sous écoute, je ne sais pas (rires). On est quand même dans un processus qui est ultra-sécuritaire et on le comprend. On doit montrer tous nos plans de sécurité, s’expliquer beaucoup, être en coordination permanente avec les autorités et les services de renseignements. Qu’est-ce que je pourrais dire sans trop dévoiler de choses… Et oui, on est scannés!

Il survole un champ.

Un drone dans les airs

Photo : Radio-Canada / Robert Frosi

Et si un drone malveillant voulait s’inviter pendant la compétition?

<q data-attributes="{"lang":{"value":"fr","label":"Français"},"value":{"html":"L’espace est complètement sécurisé, assure M.Brot. Là où nous, on a eu les autorisations, il y a tout un service de police qui sécurise la zone avec ses propres systèmes. Donc, on est en coordination avec eux. Ils ont aussi un système pour intercepter les drones. Nous avons installé des systèmes particuliers d’identification sur nos appareils, ce qui fait que la police peut les identifier. Si un autre drone arrive et qu’il ne fait pas partie de la liste, alors il sera éliminé.","text":"L’espace est complètement sécurisé, assure M.Brot. Là où nous, on a eu les autorisations, il y a tout un service de police qui sécurise la zone avec ses propres systèmes. Donc, on est en coordination avec eux. Ils ont aussi un système pour intercepter les drones. Nous avons installé des systèmes particuliers d’identification sur nos appareils, ce qui fait que la police peut les identifier. Si un autre drone arrive et qu’il ne fait pas partie de la liste, alors il sera éliminé."}} »>L’espace est complètement sécurisé, assure M. Brot. Là où nous, on a eu les autorisations, il y a tout un service de police qui sécurise la zone avec ses propres systèmes. Donc, on est en coordination avec eux. Ils ont aussi un système pour intercepter les drones. Nous avons installé des systèmes particuliers d’identification sur nos appareils, ce qui fait que la police peut les identifier. Si un autre drone arrive et qu’il ne fait pas partie de la liste, alors il sera éliminé.

Toute l’équipe de Dronebox retient son souffle pour Paris, qui constituera un bon test pour aller plus loin. Les Jeux olympiques d’hiver de 2026, en Italie, peut-être? Romain Brot fait mine de ne pas avoir compris la question.

Heu… On ne peut pas trop en parler, mais sûrement qu’il y a des opportunités. Maintenant, il y a des limites avec les températures et l’utilisation des drones. Mais c’est un autre problème.

On n’en saura pas plus. Mais quand on voit le visage tout souriant du pilote de drone, il y a fort à parier que ses engins vont se mettre à l’italien assez rapidement.

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