Défense : premier round pour le drone tactique SDTL

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Un besoin pour 30 systèmes SDTL

La loi de programmation militaire 2024-2030 l’annonce en filigrane, sans en dire plus : le système de drone tactique léger est, pour l’instant, avec les munitions téléopérées, la principale nouveauté capacitaire pour les forces spéciales et l’armée de terre. Le besoin couvrirait 30 systèmes entre les Forces spéciales et l’Armée de Terre, avec une référence de masse maximale de 150 kg, dont une quinzaine pour la charge utile, une capacité bi-charge, avec de l’image et du recueil électromagnétique, une endurance d’une dizaine d’heures et l’aptitude à un décollage et un atterrissage vertical. Ce qui pour un industriel français est « une copie quasi-conforme du Jump-20 d’Aerovironment » qui a des partisans chez les forces spéciales.

Surveycopter pousse son drone modulaire Capa-X

Deux industriels français présents au dernier Sofins y ont dévoilé partiellement ou totalement leur offre. Surveycopter (groupe Airbus) était la plus visible, puisqu’il a mis à jour devant le général Michel Delpit, commandant les opérations spéciales, une maquette 1:1 de son Capa-X, un drone présenté comme modulaire avec plusieurs possibilités d’ailes (de 3,60 m à 5 m), dont une à capacité VTOL. L’appareil pèserait 75 kg au décollage, dont une dizaine pour la charge utile logée dans une baie modulable. Une version réduite doit voler « avant l’été » et la version à l’échelle 1:1 en 2024.

L’Endurance 1200 d’EOS Technologies

EOS Technologies croit à ses chances, avec un dérivé du drone VTOL développé dans le cadre de la compétition de munition rôdeuse Larinae, un engin d’une envergure d’environ 5 mètres pour 3 à 4 heures d’autonomie. La PME, comme son partenaire Nexter, ne communiquent pas sur leur victoire dans Larinae, mais de sources concordantes, c’est bien le choix de l’administration, qui devrait être annoncé d’ici le salon du Bourget. A ce stade, on ignore si Nexter accompagnerait aussi la PME sur la compétition SDTL, lui donnant ainsi un poids supplémentaire. Outre la solution VTOL, EOS Technologies aurait aussi répondu au RFI du SDTL avec un drone de 12 m d’envergure (photo) capable de voler 18 heures. L’Endurance 1200, doté d’une propulsion hybride essence/électrique décollerait à une masse maximale à 200 kg, pour une charge utile de 30 kg, avec une liaison de données hertzienne portant à 100 km et une liaison satellite. La boule est une Eopic 8LD de l’estonien Threod Systems.

Delair et Milton ne confirment pas leur réponse éventuelle au RFI. 

D’autres industriels français pourraient concourir au RFI ou à l’appel d’offres qui devrait suivre, mais n’ont pas confirmé à Air et Cosmos leur réponse éventuelle au RFI. C’est le cas de Delair dont le DT-46 électrique, qui décolle à plus de 25 kg, revendique une portée de 100 km et une charge utile allant jusqu’à 5 kg. La version VTOL sera disponible « à la fin 2023 ». Le Bordelais Milton, qui exposait un drone à ailes fixes à capacité VTOL durant le Sofins, a laissé planer le doute sur sa participation au RFI. Tout en reconnaissant travailler à une version plus endurante de son actuel VTOL LRO (long range observer), pour atteindre les 6 heures de vol.

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