En retard sur le segment des drones aériens, la France est bien mieux placée sur celui des drones navals, drones de surface comme sous-marins. Un marché que visent à la fois des PME et ETI (Exail, Alseamar, Arkeocean, RTSys…) et le géant Naval Group. Grops plan sur ces champions à l’occasion du salon Euronaval, qui se termine ce jeudi 7 novembre.
La France, championne du monde des drones ? La phrase aurait de quoi faire sourire sur le segment aérien, où l’énorme retard français face aux Etats-Unis, Israël ou la Turquie commence à peine à se réduire. Elle apparaît bien moins décalée sur le segment des drones navals, un marché qui devrait tripler de taille d’ici à 2030, de 6,9 milliards de dollars en 2023 à 8,9 milliards en 2030 selon PwC. « C’est aujourd’hui que la bataille mondiale des drones navals se joue, et la France a de solides arguments », assurait le mois dernier à Challenges Raphaël Gorgé, patron de l’ETI française Exail.
De fait, comme le montre le salon Euronaval (du lundi 4 au jeudi 7 novembre à Villepinte), grand raout bisannuel du naval de défense, l’industrie française apparaît plus solidement armée qu’on pourrait le croire. Elle peut notamment s’appuyer sur un écosystème dense de PME, ETI et start-up qui tiennent la dragée haute aux concurrents américains. Sur le segment des drones de surface, l’ETI Exail, issue de la fusion d’ECA et iXblue, est l’un des leaders mondiaux, avec sa gamme de drones Drix, vendue à une trentaine d’exemplaires (100% à l’export). Le chantier naval girondin Couach, basé à Gujan-Mestras, développe quant à lui, sur fonds propres, un drone de surface de 6 mètres, le Magellan, qu’il teste actuellement à la mer. « La structure en composites est unique au monde, nous avons déjà des prospects très intéressés », assure Yann Huort, responsable du développement commercial Europe du groupe.
Les positions françaises sont encore plus fortes sur le segment des drones sous-marins, qui devrait représenter les deux tiers du marché en 2030, soit 14,1 milliards de dollars. Exail affiche entre 70 et 80% de part de marché sur la base installée de drones dédiés à la guerre des mines (lutte contre les mines navales). L’ETI est également un des rares acteurs, avec les américains Teledyne, Hydroid et le norvégien Kongsberg, à savoir développer des engins capables d[…]
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