Ce que l’on sait de Colibri et Larinae, les futurs drones kamikazes français

, Ce que l’on sait de Colibri et Larinae, les futurs drones kamikazes français

Ne vous fiez pas à leurs noms d’oiseaux. Colibri et Larinae sont des armes redoutables. Il s’agit de munitions rodeuses également appelées drones suicides dont la mission est de traquer un ennemi pour le détruire dans une explosion. Il s’agit en fait de drones civils équipés de bombes capables de détruire des infrastructures et des véhicules.

« Nous avions pris du retard. Il faut avoir de la masse et des objets produits à faible coût. L’objectif, c’est d’avoir à terme un socle à 1800 exemplaires », précisait Sébastien Lecornu dans un entretien donné au Figaro en février dernier.

Un drone à voilure tournante

Pour rattraper ce retard, le ministère des Armées et l’Agence innovation défense avaient lancé en mai dernier un appel à projet. Près d’une vingtaine d’entreprises françaises avaient envoyé leur candidature. Les résultats de cette compétition industrielle ont été annoncés. Colibri a été confié à MBDA et de Novadem. Pour Larinae, ce sera à Nexter et Delair de créer ces nouvelles armes.

Colibri sera un engin à voilure tournante. Il pourrait être basé sur le NX70 utilisé depuis 2018 pour des missions de reconnaissance par les militaires français. Pour Larinae, le binôme Nexter/Delair pourrait utiliser le drone UX11. Selon Challenges, il devrait être armé de charges « à fragmentation contrôlée » développées par Nexter.


, Ce que l’on sait de Colibri et Larinae, les futurs drones kamikazes français

© Delair

Simples, efficaces et pas chers

Le cahier des charges de l’AID est clair. Larinae doit être capable de neutraliser un véhicule blindé avec une « précision de ciblage métrique » à une distance de plus de 50 kilomètres et offrir une autonomie de 60 minutes. De son côté, Colibri vise la même capacité mais avec une portée réduite à 5 kilomètres et une autonomie de 30 minutes.

Le défi des industriels était aussi financier avec la garantie de pouvoir produire vite et dans des quantités suffisantes, avait spécifié à l’époque le directeur de l’AID, Emmanuel Chiva, devenu depuis le Délégué général pour l’armement. Le coût du Larinae ne doit pas dépasser 200.000 euros et celui du Colibri 20.000 euros maximum.

« Nous avons indiqué vouloir des solutions peu onéreuses », avait-il exigé en précisant aussi que ces drones devaient être « livrés très vite » et que la formation pour les mettre en oeuvre soit simple et rapide.

Les démonstrateurs de ces deux projets sont attendus avant la fin de l’année 2023.

La chronique a été générée du mieux possible. Dans la mesure où vous envisagez de mettre à disposition des informations supplémentaires à cet article sur le sujet « Pilote de Drone pour nouveaux points de vues » vous pouvez adresser un message aux contacts indiqués sur ce site web. comzy.fr est une plateforme numérique qui archive diverses actualités publiées sur le web dont le domaine de prédilection est « Pilote de Drone pour nouveaux points de vues ». Ce texte autour du thème « Pilote de Drone pour nouveaux points de vues » fut sélectionné sur le web par les spécialistes de la rédaction de comzy.fr. En consultant régulièrement nos pages de blog vous serez au courant des futures annonces.